Gerard Butler Movie Madness
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 300:Entre l'histoire et la bd

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PostSubject: 300:Entre l'histoire et la bd   300:Entre l'histoire et la bd Clockau3Fri 30 Mar - 12:54

300

Entre l'histoire et la bd


Journal de Montreal



par Philippe Rezzonico


3 Mars 2007| 15h22


Depuis que Gladiator a remis le péplum à l’ordre du jour, on ne compte plus les productions misant sur une forme de reconstitution historique de l’antiquité. Après Gladiator, Troy et Alexander, voici donc 300, un drame de guerre qui prend racine dans le passé des Spartiates… et des comic books américains.
Le film, qui sera sur nos écrans la semaine prochaine, repose principalement sur un légendaire affrontement entre les forces de Sparte et l’armée perse, quelque 480 années avant Jésus-Christ.

En raison de l’invasion imminente des Perses sur leurs terres et leur continent, le roi Léonidas et ses 300 soldats d’élite ont freiné des milliers de Perses à l’entrée du défilé des Thermopyles, le temps de permettre aux Spartiates et aux Athéniens de se replier.

Ce choc épique entre deux civilisations est également la trame de fond de la bande dessinée 300, scénarisée et dessinée par Frank Miller, celui-là même qui a donné vie à l’illustré Sin City. Tout comme les personnages de Sin City qui sont passés sans effort du support du neuvième (la bande dessinée) au septième art (le cinéma), l’oeuvre romancée de Miller passe au grand écran sous la direction du réalisateur Zack Snyder.

«Au-delà des considérations de rigueur en regard de l’illustré et de l’Histoire, je voulais que le film soit attirant pour les spectateurs», explique Snyder, qui a revisité en 2004 le classique de George Romero, Dawn of the Dead.

Une solide base «C’est particulièrement vrai à notre époque où chaque studio de cinéma a à sa disposition son super-héros jetable, poursuit Snyder Je ne voulais pas donner l’impression que ce film a été conçu dans un comité de direction. Avoir sous la main le matériel graphique de Frank comme base de travail, ainsi que l’univers des Spartiates, c’était vraiment cool.»

En dépit de la liberté relative que Warner Bros. était prêt à lui consentir, Snyder faisait face au problème récurrent des adaptations dessinées au grand écran. Trop près du comic book, tu passes pour un fichu de puriste. Trop éloigné, tu te fais accuser de trahison par les lecteurs.

«Le carcan imposé par l’illustré avait ses avantages et ses désavantages, estime Snyder. Surtout avec Frank dans les parages — en qualité de producteur exécutif -, un homme dont je respecte l’oeuvre. J’ai donc essayé de ne pas tout foutre en l’air.»

300 n’est pas qu’un film violent. C’est un film où la violence est l’une des fibres les plus importantes en raison des conventions sociales et politiques de l’époque. Les Spartiates, issus de la cité du même nom, étaient les combattants hellènes les plus aguerris de l’empire grec.





Ce n’est pas pour rien que Gerard Butler — qui campe le roi Léonidas — ainsi que ses principaux collègues, semblent tout droit sortis d’un centre de culturisme. Quand on voit Butler en personne, on réalise qu’il n’a pas dû s’entraîner outre mesure tant il est une imposante pièce d’homme. Ce n’est toutefois pas cet aspect qu’il estime le plus important dans le film.

Déterminés à outrance «Que ce soit conscient ou non, tu sais que les acteurs se cherchent toujours des excuses en regard des gestes posés par leurs personnages. Pas ici. Personne… Quand tu regardes le film, tu sais qui sont ces gars-là et ce qu’ils font. Le mot d’ordre, c’est: «Nous n’allons pas plier.» Tu sais qu’ils ne sont pas bien vus, mais à la fin, tu sais qu’ils seront respectés et qu’il y a des gens qui vont apprécier ce qu’ils ont fait. J’aimerais être aussi déterminé que ces gars-là.»

Mine de rien, 300 a bien failli ne pas voir le jour, question de timing. «On a cru à un moment que le film ne se ferait pas, explique Snyder. J’avais le script en main et je faisais la tournée des studios au moment où chacun d’entre eux avait un film du même genre en production. Que l’on pense à Troy ou à Alexander. D’où le délai.»

«Nous avons pensé un instant de le faire sur une base indépendante, ce qui aurait pu être intéressant, mais ça demande une quantité importante de financement et d’énergie. C’est à ce moment que j’ai décidé de faire Dawn of the Dead, mais le projet était toujours disponible quand j’ai conclu Dawn…»

Le contexte historique


La cité de Sparte fut une des plus grandes puissances de l’Antiquité pendant deux cents ans, soit du VIIe au Ve siècle avant J.-C. Sa domination s’étendait sur la Laconie et la Messénie. Elle est surtout connue pour la rigueur des entraînements militaires qu’on faisait subir aux jeunes garçons dès l’âge de sept ans.

Sparte était une oligarchie. Tous les citoyens pouvaient participer à l’Assemblée de la cité, mais le pouvoir était détenu par les plus riches. Le gouvernement était composé de cinq éphores élus par les membres de l’Assemblée pour un an. À l’âge de 60 ans, un citoyen appartenant à l’élite de la cité avait la possibilité de devenir un des vingt-huit gérontes qui composaient à vie le Conseil, haute institution de l’époque.

Les dieux principaux étaient les mêmes pour tous les peuples hellènes de l’Antiquité, mais chaque région avait ses divinités locales.

Au cours de l’histoire, les cités de Sparte et Athènes se sont parfois alliées pour des causes diverses. Cela a été le cas lors des deux Guerres médiques, où elles ont uni leurs forces pour combattre les Perses. C’est à l’occasion du second conflit que 300 Spartiates sous la conduite de Léonidas se sont sacrifiés en bloquant héroïquement l’entrée du défilé des Thermopyles pour retarder leurs adversaires et ainsi permettre aux Athéniens de se replier en toute sécurité.
L’homme derrière les bonshommes

Frank Miller, l’homme derrière 300 et Sin City, a commencé sa carrière il y a plus de 25 ans. Petite chronologie de l’oeuvre en question.


Miller commence à oeuvrer chez GoldKey en 1978, mais c’est en dessinant pour Marvel les numéros 27 et 28 de la série Spectacular Spider-Man — quand Spider-Man fait équipe avec Daredevil — qu’il attire l’attention.

Miller reprend le titre moribond de Daredevil au numéro # 158 qui fait un tabac en raison de l’affrontement mortel face au Deathstalker. Miller fera renaître le titre de ses cendres durant trois ans avec l’arrivée (#168) et la mort (#181) d’Elektra, la renaissance du Kingpin et l’émergence de Bullseye au rang des meilleurs «méchants» qui soient.

En 1986, sa minisérie sur Batman nommée The Dark Knight Returns marque un tournant dans l’histoire de la BD américaine. Jamais une relecture d’un personnage dans un contexte âgé — Batman a alors 50 ans — ne connaît un tel essor.

Avec David Mazzucchelli, il crée Batman Year One en 1987 — qui est la plus importante inspiration du film Batman Begins — et propose la plus importante réformedes origines de Batman depuis sa création par Bob Kane en 1939.

En 1991, cette fois chez Dark Horse Comics, Miller donne naissance à Sin City qui devient un modèle du genre et un film au début des années 2000.

300 voit le jour en 1998.


http://www.canoe.com/divertissement/cinema/nouvelles/2007/03/03/3691220-jdm.html
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